Bien que le COVID-19 soit une crise aux multiples conséquences : sanitaire, économique, social, etc… l’économie reste le domaine le plus touché. Les conséquences sur l’activité économique sont désastreuses à l’échelle internationale, avec plus de la moitié de l’humanité ayant été confinée. Le FMI prévoit même une récession mondiale de 3% en 2020.
En France, alors que le PIB avait augmenté de 1,3% en 2019, la Commission des Finances de l’Assemblée nationale a évalué l’impact de la crise à 22 points de PIB. Le cumul de ces prévisions pour 2020 présage une baisse conséquente du PIB de 9% sur l’année. Cette croissance négative risque de nous plonger dans une importante récession pour cette année-là.
Au niveau mondial, concernant le marché de l’emploi pendant la crise, il y a :
- 3,3 milliards d’actifs
- dont 1,3 milliards qui voient leur emploi menacés
Dans le but d’éviter le plus possible une vague de licenciements, la France et d’autres pays d’Europe ont opté pour le chômage partiel. Cependant, cette méthode n’a favorisé ni un regain du pouvoir d’achat pour les salariés, ni une hausse de la consommation.
Depuis le début du confinement en France :
- 470 000 entreprises ont adopté le système du chômage partiel qui assure 84% du salaire net.
- 10 millions de salariés ont été couvert par ce régime.
D’après l’INSEE, au 1er avril, les salariés en chômage partiel se répartissaient de la manière suivante :
- 48% travaillent dans des établissements de moins de 50 salariés
- 28 % dans des établissements ayant entre 50 et 250 salariés
- 19% dans des grandes entreprises de +250 salariés
Ce sont les PME qui ont le plus recouru à l’activité partielle et les arrêts de travail.
Il est aussi intéressant de voir l’évolution de la situation suite à la phase de déconfinement. Les mesures qui permettent de relancer progressivement l’économie du pays.